La torture existe depuis longtemps et, par conséquent, elle a blessé les sentiments de tous les êtres humains. Au fil du temps et de l’attention croissante portée au respect des droits de l’homme dans la communauté internationale, peu à peu les fondements de la criminalisation de la torture ont été posés dans de nombreux documents internationaux relatifs aux droits de l’homme. Parmi les plus importants de ces documents, on peut citer la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, la Charte des droits civils et politiques approuvée en 1966 et la Convention contre la torture approuvée en 1984.
Dans les lois internes de l’Iran, l’interdiction de la torture a été prise en considération dans de nombreuses réglementations internes, à titre d’exemple, on peut citer le 38e principe de la République islamique d’Iran, selon lequel :
« Toute torture pour obtenir des aveux ou obtenir des informations est interdite. Forcer une personne à témoigner, avouer ou jurer n’est pas autorisé, et ces témoignages, aveux et serments n’ont aucune valeur ni validité. Les contrevenants à ce principe seront punis conformément à la loi.
Compte tenu de la place prépondérante de la règle d’interdiction de la torture dans les débats sur les droits de l’homme et internationaux ainsi que dans les lois internes de l’Iran, la question de l’adhésion de l’Iran à la Convention contre la torture, en tant que l’un des documents internationaux les plus importants sur les droits de l’homme dans ce domaine, a été au centre des préoccupations des autorités gouvernementales et des cercles scientifiques de notre pays. Sur cette base, le Département des droits humains et internationaux de l’Institut de recherche judiciaire, en coopération avec le Siège des droits de l’homme, examine divers aspects de cette question en organisant une série de réunions scientifiques.
Selon la relation publique et de l’information de l’Institut de recherche judiciaire, la troisième réunion scientifique « Faisabilité de l’adhésion du gouvernement iranien à la Convention interdisant la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants : défis et opportunités » avec pour thème « Les châtiments corporels du point de vue des normes islamiques, les dispositions de la Convention interdisant la torture et la procédure du Comité pour l’interdiction de la torture » le dimanche 30 juillet 2023, de 14h00 à 17h00 dans la salle Shahid Beheshti de l’Institut de recherche judiciaire et en présence du public Il sera tenu par des fonctionnaires et des professeurs experts dans ce domaine.
Hojjat al-Islam et les musulmans, Dr Mehdi Hadi, directeur de l’Institut de recherche judiciaire, Dr Kazem Gharibabadi, adjoint aux affaires internationales de la magistrature et secrétaire du personnel des droits de l’homme, Hojt al-Salam al-Muslimin, Dr Hadi Sadeghi, directeur du Centre de développement du règlement des différends judiciaires, Dr Mohammad Ali Ardebili, membre du personnel académique de l’Université Shahid Beheshti, et Dr Seyed Qasim Zamani, membre du personnel académique de l’Université Allameh Tabatabai, présentera son matériel scientifique lors de la troisième réunion.